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JMK as Wozzeck with Gun-Brit Barkmin as Marie
Berg: Wozzeck, Opera National de Paris
Photo © Emilie Brouchon

Berg, Wozzeck, Opera National de Paris 2017 Wiederaufnahme (I: Marthaler, D: Schoenwandt):

Opernwelt:
Er kann nicht fassen, was um ihn herum geschieht. In Anna Viebrocks plastikmöbliertem, viel zu großem Vergnügungszelt. In Christoph Marthalers drückend geschäftiger Verlierergesellschaft, die nun wieder auf der Riesenbühne der Bastille Schicksal spielt. Nun, im April 2017, ist Johannes Martin Kränzle die traurig irrende Gestalt aus Bergs Musikdrama. Ein Getriebener, halb Kellner, halb Kapo, mit scheuer, verzweifelter, latent aggressiv bebender Stimme. Endlich kann Kränzle sich erstmals in jene Herzensrolle versenken, die er schon vor einem Jahr in Frankfurt singen wollte, wegen einer schweren Erkrankung aber absagen musste. Und hält sogar das jugendliche, mäßig opernaffine Publikum der Avant Première bis zum letzten, vom Mord an Marie (Gun-Brit Barkmin) blutenden Ton in Bann. Ein Triumph.

Forum Opera:
Mais inclinons-nous pour finir devant l’interprétation de Johannes Martin Kränzle. Dans ce qui est son premier Wozzeck, le baryton allemand incarne la démence du personnage de bout en bout, transmettant aussi bien ses pulsions de violence que la mélancolie noire de ses réflexions mi-absurdes, mi-géniales. Malgré un début plus en retrait, la voix suivra cette incarnation scénique durant toute la soirée, où la spontanéité de la déclamation a été longuement étudiée. Cette reprise du Wozzeck parisien brille essentiellement grâce à Johannes Martin Kränzle, qui semble avoir compris comme personne l’ambivalence de la langue de Büchner, partagée entre rêverie hallucinée et tourments meurtriers. Après ces débuts très prometteurs, on se réjouit d’entendre ce nouveau rôle sur d’autres scènes à l’avenir.

Olryx:
..tandis que Johannes Martin Kränzle dans le rôle-titre offre un baryton ample et mobile, qui traduit en sons le psychisme malade et les troubles du comportement d’un homme qui n’accepte plus les affres de sa condition.... La voix de Wozzeck fait trembler les fondements d’un ordre social injuste, dont la permanence à travers les époques est soulignée par la mise en scène actualisée. .. Mais Wozzeck refuse de se laisser aller à la facilité d’une voix naturelle et préfère scruter les abysses ouverts par les trombones et autres cuivres étourdissants, et y projeter sa voix profonde, sculptée par une douleur sourde mais pressante qui donne lieu à l’écriture vocale étrange et inquiétante (unheimlich, dit le Capitaine) de Berg.

Formalhaut:
En agent de la sécurité, le malheureux passe de table en table, sur lesquelles la morosité des adultes s’étale, en proie à une folie frénétique et grandissante, folie que Johannes Martin Kränzle extériorise avec une hargne palpable dès la première partie de la pièce... Face à une telle incarnation, Johannes Martin Kränzle fait vivre un Wozzeck particulièrement vrai, avec un mordant qui prend à partie l’auditeur, et qui nous touche profondément lorsqu’il allège sa peine par des expirations soupirantes et si légères.

Justfocus:
Et là je pense à Johannes Martin Kränzle, qui campe un Wozzeck remarquable tant vocalement. Ses déplacements sur la scène, à ranger tout et rien, soulever et déplacer, aller sans but ni logique entre ces tables, ces chaises, … traduisent admirablement l’errance de ses pensées, l’inéluctable de son destin, l’incompréhension qu’il rencontre.

Sceneweb:
Johannes Martin Kränzle est tout à fait excellent dans le rôle-titre.

Classicagenda:
Sur le plateau, Johannes Martin Kränzle est impressionnant dans la peau de Franz Wozzeck, cet homme qui se consume de jalousie et dont la folie meurtrière se met en marche dans l’indifférence générale. Il est sidérant dans ce rôle qu’il habite pleinement. Son jeu dramaturgique est excellent, notamment lorsqu’il est en proie à des visions et hallucinations malsaines.

Operapoint:
Man muß die Sänger bewundern. Johannes Martin Kränzle spielt, singt, stöhnt, schreit mit im Grunde warmer Baritonstimme überzeugend einen pathologisch-neurotischen Wozzeck.

Paris Update:
The singing in this production is excellent throughout, but Gun-Brit Barkmin’s vulnerable yet tenacious Marie and Johannes Martin Kränzle’s brokenly dignified Wozzeck are exceptional.

Wanderersite:
Le plateau est dominé par Johannes Martin Kränzle dans le rôle-titre. L'autorité et l'assise vocale contredisent la fragilité psychologique.

Altamusica:
Et enfin, c’est avec un réel plaisir que l’on retrouve le baryton Johannes Martin Kränzle, prenant ici pour la première fois le rôle du soldat trompé. La gestuelle autant que la projection et le détail du texte, lui procurent toutes les qualités pour faire partie des meilleurs tenants du rôle sur les grandes scènes aujourd’hui....une distribution de haut niveau grâce à la prise de rôle de l'excellent Johannes Martin Kränzle.

Concertonet:
Excellente distribution, dominée par le Wozzeck ténébreux mais chantant, de Johannes Martin Kränzle.

Artistik Rezo:
L’apathie des consommateurs ordinaires, leur indifférence contraste avec la nervosité, la frénésie du Wozzeck campé par Johannes Martin Kränzle, tout simplement époustouflant dans le rôle titre. Son jeu halluciné, à fleur de peau, sa démarche titubante, apporte à cette production l’aspect tragique et burlesque qui sied à l’opéra.

Resmusica:
Ce tragique est omniprésent tout au long de l’œuvre, ne serait-ce qu’avec le personnage de Wozzeck, qui se comporte en dépressif. Pour ses débuts à l’Opéra de Paris, Johannes Martin Kränzle apporte au rôle de Wozzeck, qu’il interprète pour la première fois, une modération dans les mouvements corporels, qui n’en est pas moins d’une grande efficacité. Son Wozzeck, inadapté et fragile, bénéficie vocalement d’un timbre de baryton profond et agile.

ClassiqueNews:
Le travail d’acteur est pointu comme il se doit pour une pièce d’une telle envergure, et le rôle-titre incarné par le baryton Johannes Martin Kränzle n’est moins qu’extraordinaire, et dans le jeu d’acteur et dans le chant. Le baryton fait ses débuts à l’Opéra de Paris avec cette reprise et rayonne d’intensité dramatique, se sert brillamment du Sprechgesang, et compose un personnage dont le chant paraît véritablement être le plus beau des cris de désespoir.

Overblog:
En agent de la sécurité, le malheureux passe de table en table, sur lesquelles la morosité des adultes s’étale, en proie à une folie frénétique et grandissante, folie que Johannes Martin Kränzle extériorise avec une hargne palpable. Face à une telle incarnation,Johannes Martin Kränzle fait vivre un Wozzeck particulièrement vrai, avec un mordant qui prend à partie l’auditeur, et qui nous touche profondément lorsqu’il allège sa peine par des expirations soupirantes et si légères. Acteur total, dont on sent la bonté de son personnage sous sa folie, sa disparition progressive dans l’ombre de la tente noire et ondoyante, au son d’un dernier ‘Wasser ist Blut … Blut…’ qui perd son énergie vitale, laisse une trace sensorielle indélébile.

Leidmotif (Belgie):
Johannes Martin Kränzle,een zanger die van interpretatie een halszaak maakt, was een fantastische Wozzeck. Dynamisch is deze partij extreem gedifferentieerd met bijzonder krachtige gevoelsontladingen. Alles wat hij over de lippen krijgt klinkt als geboren vanuit een innerlijke noodzaak en hij schrikt niet terug om in te zetten op een heel persoonlijk rubato. De stem is goed geplaatst en altijd in focus ook in de mezza voce passages of in de diepte van het toneel. We zien hem graag terug in een volgende productie van Wozzeck.

El Pais (Espana):
A Johannes Martin Kränzle, que es un estupendo actor, Marthaler le hace ir de acá para allá, en permanente frenesí, y mostrarse demasiado obviamente enajenado, sudoroso, irreflexivo. Pero la enajenación de Wozzeck es progresiva y el final de esa partida en la que parece servir de peón o comodín para todos cuantos pululan por la carpa no puede ser otro que el asesinato de Marie. Kränzle salvó la representación con una entrega sin fisuras.

Kurier (Österreich):
Johannes Martin Kränzle präsentiert in der Titelpartie eine berührende Studie des Verfalls. Auch der Rest der Sänger liefert den Beweis, wie gut die Pariser Oper ein solches Werk zu besetzen vermag.

WebTheatre:
Pour le baryton allemand Johannes Martin Kränzle, ce Wozzeck constitue une prise de rôle qu’il assume pleinement de sa haute stature, de son jeu vagabond et de la profondeur alerte de sa voix.

Culture Tops:
Les interprètes soulèvent également l’enthousiasme, à commencer par Johannes Martin Kränzle. Pour ses débuts à l’Opéra de Paris, le baryton allemand campe un époustouflant Wozzeck . Abordant ce rôle pour la première fois de sa carrière, il le marque de manière déchirante, à la fois soumis au sadisme des supérieurs et collègues et en même temps habité par cette passion dévorante pour Marie, la mère de son enfant, qui le conduira à la tuer. Autour de ce chanteur, qui, en 2011, avait été élu « Chanteur de l’année », la distribution est elle aussi mémorable.

The New Criterion (New York):
The accomplished baritone Johannes Martin Kränzle left little doubt about the extent of his character’s problems. The title part’s vocal line is one of the most formidable challenges in the repertoire, but Kränzle moved through it with stunning agility.

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